Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



dimanche 24 juillet 2011

Supplique d’un borgne


Bon, cela fait un petit moment que je n'ai rien publié. mais je n'arrête pas d'écrire. En ce moment, je retravaille l'ensemble de mes poèmes ( un peu plus d'une centaine). Et ce n'est pas simple. Il me faut recompter les pieds de chaque vers, vérifier chaque rime, remanier si besoin. En plus de cela, je modifie des passages qui ne me plaisent plus. Ce n'est pas une mince affaire mais j'espère pouvoir publier ce recueil auquel je travail depuis plus d'un an. Je travaille parallèlement à la rédaction d'un dictionnaire de réflexion sur le modèle de Flaubert. Côté projets plus confidentiels, ma pièce de théâtre au format "spécial" avance. Tout comme ma rythmique poétique... mais bon, en attendant voici un de mes vieux poèmes.


11/04/2011

Supplique d’un borgne

Depuis que l’homme à ouvert l’œil,
Et que fut porté le premier deuil,
Sous les ponts à couler beaucoup d’eau.

Notre vieille Terre n’est plus si belle,
Peut-on encore voir un arc-en-ciel,
Ne serai-ce que dans un jet d’eau ?

Est-ce-que les arbres de métal,
Pourront un jour toucher les étoiles,
Et s’écrouler, fondus par leur feu ?

Est-ce-que les villes cesseront un jour,
Tout en prônant la pais et l’amour,
De verser leur chaire aux champs de feu ?

Depuis le premier diner de l’Art,
La première pierre du premier phare,
Depuis que l’aube à enfanté l’air,

Et qu’il fut mangé par les vivants,
Combien de vendanges au firmament,
S’enivrent d’âmes sans en avoir l’air ?

Depuis que les feuilles se sont hissées,
En haut des branches elles-mêmes plantées,
Dans des arbres sortis de la terre,

Serai-ce trop demander que de,
M’indique dans quel coin de mes cieux,
S’est dérobé mon œil de terre ?

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