Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



vendredi 24 mai 2013

La Veilleuse


 

 

La maison seule dans la nuit,

Les vivants dorment, un feu rougeoie,

Le follet s’avance, hardi,

Sa frêle flamme sort du bois,

Mais là-bas l’enfant hors du lit,

Voit l’étrange feu qui s’avance,

Il ouvre la porte sans bruit,

Le follet l’a vu : il s’élance.

 

L’enfant de peur a claqué l’huis,

Où est le follet ? Sur le seuil ?

Derrière la vitre est-ce lui,

Ou bien la lune dans les feuilles ?

Plus rien ne bouge – Il est parti !

L’enfant confiant va sommeiller,

Et il ne voit pas dans la suie,

Que tremblote un feu sans fumée.

 

Le follet quitte son abri,

Son souffle éteint les faibles braises,

Persistant dans leur agonie,

Puis il glisse de chaise en chaise.

Il se rapproche du petit,

Dans son faux feu les cris se taisent,

Penché sur son fils endormi,

Leurs traits se décrispent et s’apaisent.

 

13/11/2012 – 14/01/2013

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Vous êtes apparemment un ou une amoureuse de poésie. Votre blog est tout à fait respectable comme je pense que le mien l'est. A vous de découvrir mes poèmes sur http://art-of-poeme.blogspot.fr/
    Merci et à bientot

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  2. Cher ami, si je peux vous appeler ainsi,
    un premier voyage dans votre pays de blog m'a enchanté par une composition, un humour, des couleurs et bien sûr des textes qui me touchent. Merci à vous (et comme on dit chez nous: "bonne continuation").
    Ce texte en particulier chante et inquiète. Il questionne et suggère, il laisse au lecteur sa part de création.
    Bàv, Jan (un visiteur et hôte de la Loire, encore un beau pays!

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Si vous laissez un commentaire, tentez d’écrire en entier et avec un vocabulaire correct. Les fautes d’orthographes sont bien sûr tolérées car moi-même je ne suis pas à l’abri d’une hérrRoeure. Cependant, je vous prie de faire preuve de courtoisie et de ne pas user de l’anonymat pour laisser libre cours à la grossièreté.