Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



mardi 30 août 2011

Ragoût de poème et émincé de vie


16/03/2011

Pour faire un poème, tout d’abord prenez,
Une tranche de cœur, un filet d’esprit,
Cuisez des étoiles en guise de riz,
Puis diluez dans des larmes sucrées.

Le tout vous filtrez, puis vous faite frire.
Laisser reposer environ mille ans
Ou bien une seconde, et pendant ce temps,
Placez quelques vers emplis des soupirs.

Battez un blanc d’œuf et cueillez la neige,
Mettez-y à fondre un bouchon de liège,
Un petit clin d’œil donnera du goût,

Versez sans émoi le tout sur le sol
La nuit, allongé sous un parasol,
Mangez froid, chaud, ailleurs, nulle part, partout.

lundi 29 août 2011

Dolmen, mon amour, ma vie, mon tombeau


18 août 2011
Les uns disent qu'ils furent lieux de cultes, d'autres sépultures.
À quoi servent les dolmens ? Moi je répond : à rêver...


Les flux de l’eau de leurs caresses étendent,
Sur les galets une écume de crème,
Bord de mer qu’au loin contemple un dolmen,
Granit sur la lande…

Table de pierre depuis cinq mille ans,
Insensible au temps vorace il survit,
Insensible il est là même si ne sait si
Pourquoi ni comment…

Autel lavé par le vent chargé d’eau,
Gardien d’une sépulture où l’âme reste,
Gardée de tout, ce serait sans conteste,
Le meilleur tombeau…

Si demain, soudain, je mourrai, parbleu,
Pourrai-je y aller dormir, mais sans bière,
Pour conserver entre ses pieds de pierre,
Un coin de ciel bleu…

Oui, s’il vous plait, sous un dolmen gaulois,
Pas sous une allée couverte, cela même,
Si les prix sont en baisse car les HLM,
Très peu pour moi…