Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



lundi 25 juillet 2011

Voyage sans fin

 01/03/2011

Sous ce papier simple il y a un désert,
De sable rouge, au soleil seul dans le ciel,
Peignant l’étendue ocre de rayons de miel,
Quelques touaregs cheminent sur leurs dromadaires.

Loin des dunes pourpres, il y a un grand fleuve,
Prenant sa source dans le désert aride,
Il s’écoule, berçant les algues aux milles rides,
Dans ses remous, autant de chevaux se meuvent.

Et le fleuve fuit paisible vers l’océan,
Où se croisent dans l’onde marées de poissons,
Affluant et refluant depuis les grands fonds,
Ils semblent dans l’eau bleu une mer de flots blancs.

Sur la berge bleue il y a une forêt,
Bois deux fois plus vieux que la terre qui le porte,
Où se mêlent essences de toutes sortes,
Sanctuaire de la force sylvaine exaltée.

Derrière ce bois ancestral, il y a des monts,
La pierre blanche des cimes polies par le temps,
Est le furtif lieu de rendez-vous des vents,
Sous le roc, volcans préparent leur mise en action.

Par delà la pierre des âges, une plaine,
Terre où chaque brin d’herbe est un fil de soie vert,
Terre pure ignorant la morsure du fer,
Terre fertile où quelques hommes ont fuient la haine.

Au milieu de ce lieu, un arbre se fait vieux,
Il est si grand que son ombre étirée,
Entoure le monde et revient effleurer son pied,
Frisson, caresse, brûlure et larme du feu.

Sur chacune des branches, il y a une ville,
La plus petite se cache derrière une feuille,
Qui empêche le mal d’en atteindre le seuil,
En ce lieu, chacun s’exerce à tisser le fil.

Dans cette ville de fil, il y a un château,
Derrière son corps de pierre, il y a une cour,
Là, un vieux tonneau de bois se dresse tel une tour.
A l’intérieur, flottant sur l’eau noire, un mégot.

Il y est noué un fil de soie mordoré,
A l’autre bout du fil, au fond de l’eau croupie,
Il se trouve une superbe tapisserie,
Le Soleil et la Lune semble l’avoir tissée.

Ce tissage est une grande carte du ciel,
L’ensemble de l’univers y apparait,
Dans un coin effiloché, un point subsistait,
Une étoile qui au fond de la toile étincelle.

La matière semble plonger vers cet astre de soie,
Et derrière la tapisserie, l’étoile vit,
A ses cotés, un géant dans le vide assit,
A chacun de ses cheveux sans fin pend un roi.

Un monde nait dans la barbe du neuvième roi,
Il en sort des voies qui vont ailleurs et au centre,
Reliant le tout avec le reste, et dans son ventre,
Le temps se met à l’heure une nouvelle foi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Si vous laissez un commentaire, tentez d’écrire en entier et avec un vocabulaire correct. Les fautes d’orthographes sont bien sûr tolérées car moi-même je ne suis pas à l’abri d’une hérrRoeure. Cependant, je vous prie de faire preuve de courtoisie et de ne pas user de l’anonymat pour laisser libre cours à la grossièreté.