Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



lundi 19 novembre 2012

Le Follet


13/11/2012

Luminaire errant sautillant,

Parmi les joncs et les roseaux,

Sous la lune aux éclats changeants,

Le follet patauge dans l’eau.

Il salue les morts en passant,

Ceux qu’il a noyés dans la boue,

Il salue, et leurs os brillants,

Nimbent les marais d’un flot flou.

 

Luminaire errant égarant,

Le pauvre voyageur nocturne,

Il le poursuit en sifflotant,

Un petit air taciturne,

Un petit air un peu méchant,

Un petit chant assez joyeux,

Qui danse sur le sol glissant,

À côté du tombeau fangeux.

 

Luminaire errant réveillant,

Les arbres aux racines noyées,

Il volette et son flamboiement,

Jamais n’allume nul foyer.

Il est feu froid comme l’étang,

Quand il brûle d’un feu d’étoiles,

Qui lui tombe du firmament,

Parmi les ajours de ses voiles.

 

Luminaire errant déchirant,

Lui aussi les voiles de brume,

Qui étendent leurs plis glaçants,

Dessus le fangeux flot qui fum.,

Lui il fouille les fondements,

La boue invisible au Soleil,

Accueille dans ses draps trop blancs,

Le follet privé de sommeil.

 

Luminaire errant s’égarant,

Dans les marais de mon esprit,

Fait de boue de chair et de sang,

Feu follet flattant ma folie.

Celui qui court, toujours cherchant,

Dans les tourbières et dans les bois,

Celui qui part au jour naissant,

C’est lui : ce fol être c’est moi