Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



lundi 25 juillet 2011

Éternité ?

Eternité

 Nous ?disons qu´aujourd’hui´hui, l´Homme est extrêmement puissant. Pourquoi ? Parce que nous avons la possibilité d´anéantir toute vie sur Terre. Mais la Terre, qu´est-ce ? Regardez le ciel. Notre système solaire, notre galaxie, même notre univers ne serons jamais que presque rien dans le « Tout ». Et l´Homme ? Mérite-t-il seulement ce «H » majuscule ? De notre point de vue oui, évidemment.  Mais, excepté le Tout, nul ne devrait mériter de majuscule. Mais poursuivons. L´homme est donc… quel mot employer ? Là est la limite du langage. Il manque un mot pour définir l´homme dans  l´optique du Tout.  Et dans l´autre sens, nous observons le même échec : j´ai mentionné à plusieurs reprises le « Tout ». L´univers est infini, le Tout, qu´est-ce ? L´univers infini et ce qui l´englobe. Au-delà du Tout, de l´« univers dans sa globalité », il y a quelque chose. Qu´est-ce qui me permet de l´affirmer ?  Tout simplement l´idée de l´infini.
            L´univers est infini dans toutes les directions mais il se cantonne, si j’ose dire, à un plan, à une dimension. Il existe donc une infinité d´autres univers infinis. Cette infinité ne porte pas de nom. Appelons –la donc inf1. Mais alors, il existe, toujours selon la logique de l´infini développée plus haut, une inf2, une inf3,… une inf∞, et ainsi de suite, car il existera toujours une inf∞+1. Nous avons poussé notre raisonnement dans une direction, voyons-en maintenant une autre : l’infiniment petit. Le mot « atome » est fondé sur la racine grecque « atomos » signifiant « insécable ». Pourtant, nous savons le briser, ne serai-ce que lors du phénomène de fission dans les centrales nucléaires.  Nous savons également détecter des électrons, lesquels sont issus de l´atome et sont d’une masse d´environ 9,109×10-31 kg, c’est à dire presque rien. Et après ? il y aura toujours plus petit, toujours la moitié de quelque chose comme il y aura toujours plus grand et toujours +1. Il n´existe pas de limite au grand ni au petit. Exister. Retenons ce mot, et ouvrons une nouvelle dimension.
              L´existence. Le fait d’exister  est selon les dictionnaires polysémique : c’est soit le fait d'avoir une réalité, d'être, de durer, soit de vivre, soit d´avoir une importance quelconque, soit d´exercer une présence concrète. C’est donc d´occuper une place, matérielle ou spirituelle. Bien. Et ce qui n´occupe pas de place ? Ce qui n´existe pas. Le reflet de ce qui existe. Pas le -1, non, car le -1 occupe une place dans la liste des nombres. Ce qui N´EXISTE PAS. Nous ne pouvons le nommer, car alors il existera et autre chose de non-existant prendrai sa place. Ce (   ) n´est pas un vide. Ce que nous nommons vide est toujours plein de quelque chose. Ce n´est généralement qu´un vide de matière. La non-existence, reflet de l´existence, est aussi vaste, ni plus ni moins, que l´existence elle-même. Deux infinités. Et quelque chose (encore) les englobe toutes deux, vous l’avez compris.
             Voila L´Infini méritant une majuscule. Enfin, un aperçu, car après tous ces raisonnements, nous avons bien vu que l´on ne peut l´envisager de façon globale. Voltaire, dans Micromegas, imagine des êtres possédant plusieurs centaines des sens. Il en existe sans aucun doute une infinité. Tentez seulement d´appréhender cela. Ce n’est que folie, l´esprit ne le peut. Aucun esprit. Il y aura toujours trop complexe et trop simple, les deux étant incompréhensibles. Et l´homme dans tout ça ? Soit trop grand, soit trop petit, soit trop complexe, soit trop simple, soit trop présent, soit trop absent, soit trop existant, soit trop non-existant… et tout ce que les mots ne peuvent nommer, et ne le pourront jamais. Nous avons malgré cela la prétention de nous croire seuls et tout-puissants. Lecteur, soit humble, mais ne pense pas que tu n’es rien : tu seras toujours quelque chose, que tu le veille ou non. Même mort depuis milles éternités, tu seras une partie du Tout. Infime, certes, mais le zéro ne te touchera pas. N´ai ni orgueil, ni honte. Vis.

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