Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



samedi 14 juillet 2012

On Attend Godot (bac 2012)

Voici un lien vers une page cachée du blog où vous pourrez lire le résultats d'un travail de mise en scène sur En attendant Godot de Samuel Beckett présenté au Baccalauréat de théâtre.

Les vacances, je me repose, j'attend G....

Hors fréquence



Gris d’acier sur fond blanc, tout en haut des montagnes,
Le bois n’est pas plus clair qu’une poussière d’étoile,
Dans ses ombres étirées que l’austère aurore gagne,
Sous pluie de limaille, comme neige de métal.

Bleu d’acier sur fond pâle, le ciel a tout gobé,
Avalé les vallées, les cols les défilés,
Baignés d’un clair de lune pas assez dilué,
Pour effacer les peurs qui s’étirent vaporées.

Mare d’acier, un lac tendu entre deux monts,
Dédouble sans torsion la voute vespérale,
Fer fondu sans aucune bulle de fusion,
Liquide argent coulant dans la gorge du val.

Acier damasquiné au pied des grandes dames,
La campagne est cousue de chemins mordorés,
Comme un pourpoint précieux dont l’homme courbe l’âme,
Et le dos pour embrasser la main accordée.

Les montagnes la nuit sont comme un feu éteint,
Noir charbon où demeurent des poches de brûlure,
Telles une peau en soirée, au regard si lointain,
Où quelques baisers restent, balafres de luxure.


(un néologisme. où ?)

écrit le 9 juin 2012