Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



dimanche 22 avril 2012

Première fulgurance


 



Elle était pourtant présente, mais maintenant,
Elle tourbillonne au puits glaçant,
Je la vois sans cesse à portée de mes doigts,
De mes rêves et ongles, de ma voix,
Je la mords. Mais elle s’esquive de mes bras,
Étreinte vaine, espace froid.
Elle s’écoule, s’espace, tombe goutte à grain,
Larme à cristal ou une à un.
Perchée d’ombre sur l’ombilic des instants,
Ici, le temps, le temps, le temps !

12/04/2012

mercredi 18 avril 2012

(S)âcre 1


05/04/2012


Autour de mon crâne s’écrasent les élytres,
Je tourne en rond en lieu dans ma cage d’osier,
Un sourire crispé est glacé sur ma vitre,
Cachant au loin du sol mes envies défrayées.
Je tourne ovale, oblong dans ma cage brisée,
Un oubli bayé est lancé sur mes mots,
Crachant à l’espace les sacs d’humanité,
Autour de nos viandes s’agrippent quelques os.
Un triste messager est guetté au demain,
Lâchant vives les lignes d’un ancien figé,
Autour d’un vivant lâche au mont de feu éteint,
Je tourne au vide mes questions exaspérées.
Glissant à l’au-delà pour corrompre ses bords,
Autour de sa fierté le blason s’effiloche,
Je tourne au-delà des effets de tes efforts,
Vers un glacis fondu qui coule dans la roche,

Autour de mon crâne pourrissent les mérites,
Je tourne en rond au lieu de me barricader,
Un parfum effroyable de teinture anthracite,
Cache sous ses velours la fièvre édulcorée

mardi 3 avril 2012

Ronde au stylo

            Écrit pour moi et ciselé pour Poésie en liberté 2012



15/09/2012

Un stylo pointé vers le ciel,
Perce mon dos entre mes ailes,
Un stylo à la mine en plomb,
M’entraine dans ses exactions,
Il va dévissant les serrures,
Dérape sur les poids des murs,
Et remet année sur année,
Ses enrobages surannés.

Un petit stylo égaré,
Coule mon fil et ma mémoire,
Un petit stylo s’est voilé,
Derrière un joyeux tintamarre,
Un stylo fuit dans les montagnes,
En course d’encre éclaboussée,
Petit à peu l’ennui le gagne,
Il reste exsangue sans papier.

Au fond du ciel pour déraison,
Un vieux stylo rompu de prose,
Découvre enfin le pot-aux -roses,
Et ne me laisse qu’un crayon,
Pour  embrasser de quatre doigts,
Le crépuscule du matin,
Qui semble se distordre au loin,
Sous les regrets que l’on aura.

Je vais conclure, dans un murmure,
Vous saluer et vous quitter,
Fin de la chaine, trente bouchées,
Suffisent à peine à la goûter,
Sur mon cahier, assez ou trop,
Mon cher stylo s’est arrêté.