Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



vendredi 5 août 2011

Tout ce qui tombe


Il tombe du ciel maint et maint choses
Vertes, oranges, blanches, dorées, cuivrées ou roses.
Il en tombe tout ce qui peut tomber,
Des objets matériels, palpables,
Ou des histoires, des contes, des fables,
Qui retombent, las d'avoir tant volé.

Tombent des torrents de feuilles aux chaudes couleurs,
Tombent ces feuilles lorsque pour elles sonne l'heure.
Au milieu de cette pluie monotone,
Je me sens comme au cœur d'un brasier,
Entouré de grandes flammes mordorées,
Qui tombent des arbres jaunis par l'Automne.

Tombent des torrents de poudreuse neige blanche,
Tombent sur le sol, le recouvrent, givrent les branches.
Au milieu de ces flocons de verre,
Je suis dans un palais de cristal,
Aux sols de marbre, aux voûtes d'opales.
Telle est la froide demeure de l'Hiver.

Tombent des torrents d'un si pelucheux pollen,
Tombe des arbres cette chape de laine.
Aux milieu de ces plumes portées par le vent,
Je ressens toute une renaissance,
Est charmé par la longue danse,
Des jeunes enfants du doux Printemps.

Tombent des torrents de fleurs aux parfums enivrants,
Tombent les rayons du soleil qui réchauffent leur sang.
Au milieu de ces fleurs colorées,
Je porte un immense châle de pétales,
Qui recouvre, tel un voile ancestrale,
La blonde tête bouclée du bel été.

Tombent des mots,
Tombent des phrases,
Tombent de l'eau,
Tombent de la vase,
Tombent des idées,
Tombent des paroles,
Tombent des pensées,
Inondent le sol.

Tombe la pluie,
Tombe le vent,
Tombe la vie,
Tombe le temps.

1 commentaire:

  1. Un merveilleux poème qui emmènent le lecteur à travers les 4 saisons.

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Si vous laissez un commentaire, tentez d’écrire en entier et avec un vocabulaire correct. Les fautes d’orthographes sont bien sûr tolérées car moi-même je ne suis pas à l’abri d’une hérrRoeure. Cependant, je vous prie de faire preuve de courtoisie et de ne pas user de l’anonymat pour laisser libre cours à la grossièreté.