Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



vendredi 5 août 2011

Perte du temps


02/05/2011



Un jour, en Bretagne, sur le sable de la grève,
Je marchais, les yeux perdus dans le vague horizon gris,
J’aperçus une tache blanche sur le sol beige,
Un cormoran sous la bruine semblait endormit.

Je l’aimais ainsi, immobile sous la pluie,
Mais un animal ne cesse jamais de bouger.
C’est uniquement dans ma mémoire qu’il survit,
De sur la grève bretonne il s’est envolé.

Un jour, en Bretagne, dans les herbes de la lande,
Je marchais, les pieds dans la rosée des buissons.
J’aperçus une ramure qui me semblait fort grande,
Un vieux chêne, seul, perdu au milieu des ajoncs.

J’aimais le contact de son écorce craquelée,
Mais les herbes ne cessent jamais de pousser.
Uniquement dans ma tête je peux le toucher,
De son tronc les grandes bruyères m’ont écarté.

Un jour, en Bretagne, sur une falaise de granit,
Je ne bougeais plus, le regard perdu dans l’eau,
J’aperçus les rochers que les vagues effritent,
Et les galets polis par la caresse des flots.

Je compris que si tôt venue, si tôt partait,
L’écume lorsque la mer embrasse le rivage,
Tous les mots du vent s’en vont dormir à jamais,
Dans l’onde qui les borde d’éthérés ombrages.

1 commentaire:

  1. Il est tro beau ce poème, j'ai été emporté dans le paysage décrit.

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Si vous laissez un commentaire, tentez d’écrire en entier et avec un vocabulaire correct. Les fautes d’orthographes sont bien sûr tolérées car moi-même je ne suis pas à l’abri d’une hérrRoeure. Cependant, je vous prie de faire preuve de courtoisie et de ne pas user de l’anonymat pour laisser libre cours à la grossièreté.