Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



vendredi 5 août 2011

Monologue de l'orgue (un conte musical 1)


L’organiste - Tic-tac, Tic-tac, Tic-tac, Tic-tac, Tic-tac, Tic-tac, Tic-tac, Tic-tac, Tic-tac… (Un temps) C’était le temps. (Un temps) Le temps où… Les pendules, les horloges, les tocantes, les clochers, les savonnettes faisaient Tic-tac (Neuf fois. Il joue une mélodie légère tout en parlant) chaine à faire fer forgé, moins fort, j’ai entendu. Tendu ? Un peu. Petites manips, ni pincé, ni coincé, ni inquiété, ni questionné, ni tourmenté. Nid d’oiseau où les œufs éclosent doucement en redoutant de respirer l’oxygène mort. Mort aussi l’Homme, l’Homme multiplié pour plier par ses multiples les forces ineffables. Fable sans morale que cette triste histoire. (Un temps, la mélodie s’arrête.) Triste ? (Un temps. Notes joyeuses.) Sait-on encore le triste. (Notes tristes.) Sait-on encore le gai ? (Un temps) Dormez jeunes humains. Humains par défaut. Humains ou rien. Rien ne vous y oblige. Perdre ou achever ? Exhumer ou quérir ? Mourir ou avaler ? Fuir, briser et glisser ? Ou alors mordre, attacher et bannir. Choisir… Enfin. Depuis… Depuis… (Voix tendue, intense.) Depuis… vide. Reprendre et rejouer quelques notes (il joue.) Réutiliser cette réminiscence, ce préfixe « re- ». Ou le repousser sans pouvoir s’en débarrasser. Levez-vous jeunes humain, et acceptez. Ou refuser et dormez. Ou choisissez entre ces deux chemins la troisième voie qui se cache derrière les ronces et les fleurs. Prenez-là et avancez vers l’arrière et reculez au loin vers l’avenir antérieur, le futur des temps passés. Choisissez jeunes humains… MAINTENANT !

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