Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



lundi 3 septembre 2012

Émergence


Surgit,
Soudain,
Un bruit,
D’airain,
Un feu,
Se meut,
Vers Dieu,
Enfin.

Étincelle,
Dans l’oubli,
Vivace elle,
Multiplie,
Les foyers,
Les brasiers,
Allumés,
Dans la nuit.

La flamme court,
Elle s’élance,
Sur le contour,
De l’émergence,
Et les miroirs,
Dans le brouillard,
Suivent le phare,
De la démence.

La vie se répand,
Et emplit le vide,
Le rien se repend,
De son froid avide,
Et il disparait,
Laissant désormais,
Le choix des secrets,
Au mélange acide.

Puis derrière le creux,
S’éveille la cascade,
Les pirouettes du feu,
Continuent en saccade,
Et viennent réveillant,
Les étoiles d’argent,
Les étoiles de sang,
Prennent leur promenade.

Puis du septième niveau,
À son tour convié au jeu,
Glissent les reflets de l’eau,
Parmi les reflets du feu,
Et le monde ceint le ciel,
Sa face lavée du sel,
Ses cheveux trempés de miel,
Et son reflet dans ses yeux.

L’univers cesse de s’étendre,
Le repos le borde de nacre,
Mais il continue de se tendre,
Attendant le somment du sacre,
Puis l’idée surgit du magma,
Porteuse de vie, de trépas,
Emmenant l’envers et l’endroit,
Et liant au sucré un goût acre.

Soleil et lune surgissent des éthers,
La boite est ouverte et tout s’échappe,
Entre les hommes sortant de terre,
Comme un œil dont les larmes dérapent.
Et coulent et creusent les joues mortelles,
À l’aube pourtant tellement belles,
Mais glissant le long de la marelle,
Vers le ciel qui camoufle une trappe.

Mais pour l’instant, l’homme n’est qu’une idée,
Un projet un peu fou, un peu bancal,
Mais si entêtant s’il était tenté,
Il faut oser pour cesser le banal,
Pour créer un être si incomplet,
Vicieux, violent, voleur, vide de vrai,
Mais recherchant ce qui le remplirait,
Et tordant dans tous les sens son mental.

Et l’homme prend le chemin du crépuscule,
Toujours plus loin à l’est de sa pureté,
Toujours plus près de la ligne de bascule,
Où toutes les nuits ressemblent au pont troué,
Qui relie le noir paradis aux fantasmes,
De celui qui s’enfonce dans son marasme,
Couvert de songes, les songes couvrant son chiasme,
Son bonheur, dans la boue il va le trouver.

La boue où il est né, où il va disparaitre,
La boue où se mélangent montagne et mer,
La boue où l’on regarde les survivants naitre,
La boue où se trouve contenu tout l’univers,
La boue vivante, la boue sublime, la boue immonde,
La boue qui je l’ai déjà dit soutient le monde,
La boue où la chair pourrit, redevient fertile,
La boue solide qui en séchant devient pierre.
Premier septembre 2012

3 commentaires:

  1. J'aime beaucoup la composition de ce texte, sa progression son rythme; dans la boue, précieux caillou ;)
    babayaga

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  2. C'est une belle idée que vous avez eu là !
    Mes amitiés.

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    Réponses
    1. Merci.
      Je me suis inspiré de la structure des "Djinns" de Victor Hugo. J'aime beaucoup ce cadencement

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