Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



mercredi 18 avril 2012

(S)âcre 1


05/04/2012


Autour de mon crâne s’écrasent les élytres,
Je tourne en rond en lieu dans ma cage d’osier,
Un sourire crispé est glacé sur ma vitre,
Cachant au loin du sol mes envies défrayées.
Je tourne ovale, oblong dans ma cage brisée,
Un oubli bayé est lancé sur mes mots,
Crachant à l’espace les sacs d’humanité,
Autour de nos viandes s’agrippent quelques os.
Un triste messager est guetté au demain,
Lâchant vives les lignes d’un ancien figé,
Autour d’un vivant lâche au mont de feu éteint,
Je tourne au vide mes questions exaspérées.
Glissant à l’au-delà pour corrompre ses bords,
Autour de sa fierté le blason s’effiloche,
Je tourne au-delà des effets de tes efforts,
Vers un glacis fondu qui coule dans la roche,

Autour de mon crâne pourrissent les mérites,
Je tourne en rond au lieu de me barricader,
Un parfum effroyable de teinture anthracite,
Cache sous ses velours la fièvre édulcorée

2 commentaires:

  1. J'ai hésité entre "génial", et "yargl" : génial me paraît un peu convenu, non? demain c'est dimanche, génial!! fera beau, ou pas, génial!! mon cousin s'appelle Harold, génial!! J'ai trouvé un super jean en solde, génial!! j'ai aussi retrouvé mon baudelaire qu'avait glissé de l'étagère, génial!!! on notera ici une certaine inflation du point d'exclamation, indexé, pardi sur le coût de la vie)...
    à la réflexion, je crois que je vais opter pour le yargl, expressivement guttural et gutturalement génial!!
    Bon, bref, j'ai aimé ce texte. Voilà. et je n'en dirai pas plus car faut rester sobre en toute circonstance.

    RépondreSupprimer
  2. Merci beaucoup pour cette matière à réflexion que vous m'offrez là ! En effet, le "Génial" me parait un peu fade, mais je ne peux pas vraiment proposer le panel de réaction que je désirerai voir à disposition des lecteurs. Le "Génial" m'apparaissait être assez sobre pour exprimer le contentement extraordinaire du lecteur abasourdi devant un texte si sublime que je le cherche encore. Au début, le "Yargl" était sensé représenter le dernier soupir d'un homme terrassé par une attaque cardiaque à la lecture d'un immonde déchet de lettres répugnantes. C'était là un moyen d'exprimer tout aussi sobrement sa légère désapprobation. Mais après réflexion, il me semble que le "Yargl" peut tout aussi convenir à une expression méliorative. je suis donc très heureux de recevoir ce premier "Yargl" et en dispose un immédiatement au-dessus de "Génial". Salutations, et merci de votre commentaire.

    RépondreSupprimer

Si vous laissez un commentaire, tentez d’écrire en entier et avec un vocabulaire correct. Les fautes d’orthographes sont bien sûr tolérées car moi-même je ne suis pas à l’abri d’une hérrRoeure. Cependant, je vous prie de faire preuve de courtoisie et de ne pas user de l’anonymat pour laisser libre cours à la grossièreté.