Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



mardi 3 avril 2012

Ronde au stylo

            Écrit pour moi et ciselé pour Poésie en liberté 2012



15/09/2012

Un stylo pointé vers le ciel,
Perce mon dos entre mes ailes,
Un stylo à la mine en plomb,
M’entraine dans ses exactions,
Il va dévissant les serrures,
Dérape sur les poids des murs,
Et remet année sur année,
Ses enrobages surannés.

Un petit stylo égaré,
Coule mon fil et ma mémoire,
Un petit stylo s’est voilé,
Derrière un joyeux tintamarre,
Un stylo fuit dans les montagnes,
En course d’encre éclaboussée,
Petit à peu l’ennui le gagne,
Il reste exsangue sans papier.

Au fond du ciel pour déraison,
Un vieux stylo rompu de prose,
Découvre enfin le pot-aux -roses,
Et ne me laisse qu’un crayon,
Pour  embrasser de quatre doigts,
Le crépuscule du matin,
Qui semble se distordre au loin,
Sous les regrets que l’on aura.

Je vais conclure, dans un murmure,
Vous saluer et vous quitter,
Fin de la chaine, trente bouchées,
Suffisent à peine à la goûter,
Sur mon cahier, assez ou trop,
Mon cher stylo s’est arrêté.

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