Il y a des textes
que l’on rit,
Et d’autres que
l’on murmure,
Il y à des textes
que l’on vit,
Et d’autres qui
sont du cyanure,
Il y a des textes
établis,
Ou qui échappent à
tous les murs,
Il y a des textes
que l’on fit,
Des qui seront et
des qui furent,
Il y a des textes
que l’on fit,
Des qui seront et
des qui furent.
Il y a des textes
nés,
Dans des langes de
cristal,
Et d’autres sont
crachés,
Au fond d’une
ruelle sale,
Il y a des textes
entourés,
D’une grande chape
sentimentale,
Ceux qui sont
abandonnés,
Se réfugient dans
les étoiles,
Ceux qui sont
abandonnés,
Se réfugient dans
les étoiles.
Pas mal de textes
opposés,
Se cognent à faire
saigner leurs fronts,
Et ils restent
assommés,
Pour des temps de
plus en plus longs,
À part certains
oubliés,
Dans une pile de
vieux cartons,
La plupart sont
éclairés,
Par le Soleil et
les néons,
La plupart sont
éclairés,
Par le Soleil et
les néons.
Il y a des textes
glacés,
Qui font gel de
votre salive,
Ou au contraire
embrasées,
Ils vous
remplissent de braises vives,
Il y a des textes
engagés,
Qui sont pleins de
paroles passives,
Il y en a qui sont
liés,
Tissant un pont
entre deux rives,
Il y en a qui sont
liés,
Tissant un pont
entre deux rives.
Il y a des textes
calés,
Dans toutes les
faces de l’amour,
D’autres sont découragés,
Et attendent les
vautours,
Il y a des textes
garés,
En file au milieu
des cours
Il y en a
éparpillés,
Qui à l’ordre se
révèlent sourds,
Il y en a
éparpillés,
Qui à l’ordre se
révèlent sourds.
Il y a des textes
submergés,
Qui chantent au
fond de la mer,
Il y a des textes
ensablés,
Avec les djinns
sous les déserts,
Plein de textes
sont perchés,
Sur le sommet d’un
mont en pierre,
Il y a des textes
étalés,
Tout autour de
planisphère,
Il y a des textes
étalés,
Tout autour de
planisphère.
Il y a dans les
forêts,
Des paroles
poussant vers le nord,
Et des mots
éthérés,
Qui s’évanouissent
avec l’Aurore,
Le charme est
enraciné,
Dans le cœur des
poèmes morts,
Chaque branche du
châtaigner,
Est une rime en
train d’éclore.
Il y a des textes
humains,
Avec un cœur et un
cerveau,
Il y a des textes
malins,
Qui changent le
sens de leurs mots,
Il y a des textes
porcins,
Bons à jeter dans
le caniveau,
Parfois un texte
ne dit rien,
Mais il est tout
simplement beau,
Parfois un texte
ne dit rien,
Mais il est tout simplement
beau.
Il y a des textes
encadrés,
Dans tous les
manuels d’école,
La plupart sont
abhorrés,
Et étudiés en
heure de colle,
Il y a des textes
estropiés,
Aux paroles on ne
peut plus molles,
Et il y a des
textes brisés,
Qui se terminent
en Si bémol,
Et il y a des
textes brisés,
Qui se terminent
en Si bémol.
Il y a des textes
que l’on rit,
Il en est d’autres
que l’on pleure,
Les textes faits
pour le jour J,
N’apporterons que
des malheurs,
Il y a des textes
ennemis,
Placés ensemble
par erreur,
Certains textes
sont écris,
Juste pour passer
les heures,
Certains textes
sont écris,
Juste pour passer
les heures…
yargl !! je l'aime, celui-là !!!où est la version 2?
RépondreSupprimerbabayaga