Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



vendredi 6 mai 2011

L'Envol et le Renouveau

Regardez, voici un arbre, c'est un châtaignier.
Ou un chêne, un érable, c'est vous qui choisissez.
Regardez cet arbre qui dort, paisible, insouciant.
Puis regardez las- haut, à sa branche accrochée,
Ne s'occupant de rien,plongée dans ses pensées,
Une grande feuille verte qui se balance au gré du vent.

Depuis le printemps où elle n'était qu'un bourgeon,
Cette feuille n'a jamais penser à quitter sa maison.
Mais un matin de septembre, en se réveillant,
Elle trouva une tache orange sur son vert manteau,
Sa mère branche lui confessa alors que bientôt,
Elle sera entièrement transformée par le temps.

Lorsque tu sera mordorée de la tête aux pieds,
Dit la branche, il te faudra partir, nous quitter.
Ce jour est venu, et alors que l'orage tonne,
La feuille épouvantée dans son habit de feu,
Est happée par une bourrasque, s'envole vers les cieux
Transportée par les vents rugissants de l'Automne.

Elle n'est pas la seule à voler dans le ciel gris,
D'innombrables feuilles de leurs arbres ses sont enfuies.
Certaines s'accrochent à leurs branchages et y restent,
Mais elles partirons bon gré malgré, tôt ou tard,
Elles ne peuvent repousser à jamais leur départ.
Mais revenons à notre feuille, portée vers l'Est.

Elle est heureuse, charriée par des vents froids et doux,
Formant avec ses sœurs un gigantesque voile roux,
Elle survole maints et maints paysages fabuleux.
Elle ne sait ni où aller, ni où s'arrêter,
Elle confie au hasard le soin de la placer,
Dans l'endroit de son choix qu'elle espère merveilleux.


Un jour pluvieux, enfin, le vent calme son ire.
La rousse feuille descend portée par un doux zéphyr,
Et se pose sur un sol mous, sur une terre mouillée.
Les larmes du ciel la dissimule dans la boue,
Et là, dans la terre, lentement, elle se dissout,
Pour retrouver dans Gaïa son aspect premier.

Feuille, tu est poussière qui retourne à la poussière,
Mais ce linceul de boue n'est pas un cimetière.
Tu sent toute te matière dissoute se mélanger,
Et soudain dans la terre tu rencontre une chose fine,
Tu palpe, et tu reconnaît là des racines.
Par des racines d'arbre ton essence est aspirée.

Elle se mélange à la sève, parcourt tout le tronc,
Et un message est dicté à son intention.
Dans cet organisme, tu serviras à créer,
Un élément qui sert à capter la lumière,
Et qui recouvre les arbres d'un grand habit vert.
Dépêche-toi, il faut le faire naitre avant l'été.

Regardez, voici un arbre, c'est un châtaignier.
Ou un chêne, un érable, c'est vous qui choisissez.
Regardez cet arbre qui dort, paisible, insouciant.
Puis regardez las- haut, à sa branche accrochée,
Ne s'occupant de rien,plongée dans ses pensées,
Une grande feuille verte qui se balance au gré du vent.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Si vous laissez un commentaire, tentez d’écrire en entier et avec un vocabulaire correct. Les fautes d’orthographes sont bien sûr tolérées car moi-même je ne suis pas à l’abri d’une hérrRoeure. Cependant, je vous prie de faire preuve de courtoisie et de ne pas user de l’anonymat pour laisser libre cours à la grossièreté.