Salut,

Salutations, navigateur des flux numériques. Je ne sais par quelle chaine événementielle tu ouvris cette page de mon jeune blog, mais je t'invite à t'y intéresser, aussi passagère soit ta venue. Quelques mots d’explication : j'aime la poésie, tu t'en seras douté au nom de ce blog. Mais j'aime également réfléchir, m'interroger, pousser des raisonnements alambiqués souvent dans le seul but de penser. Voila donc "Le Réflecteur Poétique". Même si tu n'aimes ni la poésie, ni réfléchir (qui sait), ni plus simplement la littérature, ne claque pas la porte de mon blog avec horreur et dégout. Je tenterai par tous les moyens d’intéresser ou tout du moins d'interpeller tout visiteur. Maintenant que je t'ai décris sommairement ce lieu, je t'invite à y passer un moment, et à y revenir. Et surtout, n'hésite pas à laisser des commentaires.


Actualités

OH OH OH !

Disparu que j'étais, depuis plus d'un an. Je vais reprendre tout ça en main.

La plupart des textes de ce blog me paraissent bien fades avec le recul, sans compter le fait qu'ils sont truffés de fautes de métrique !

Je ne sais encore ce que je vais faire. Sans doute créer un nouveau blog et repartir de zéro. D'autant que mes aspirations ont changé.

Nous verrons. S'il en est qui passent parfois ici, voyez ce message !



vendredi 6 mai 2011

LABYRINTHE

Me voici devant la grande entrée du dédale,
Je contemple cette gueule noire d où s'échappent des râles.
Entrer ou ne pas entrer, tel est la question.
Je me retourne et contemple la vide étendue,
Sans vie, sans mort, sans idée à perte de vue.
Faut-il entrer même au risque de tourner en rond?

Il est possible de rester en sécurité,
Hors de ce labyrinthe et de ses dangers,
Mais c'est aussi rester aveugle, muet et sourd,
Ne rien connaître de la peur, ni de la douleur,
Mais ne jamais avoir non plus la joie au cœur,
Ne rien connaître de la tendresse ni de l'amour.

J'hésite entre ces deux solutions, ces deux choix,
Tentateurs équivalents sont leurs avocats,
Mais si j'entre dans le labyrinthe, aucun retour,
En arrière n'est possible, que le climat soit chaud,
Ou froid, je devrais avancer sans dire un mot.
Et un tel choix sur mes frêles épaules pèse très lourd.

Mais fini les balancements, mon choix est fait, j'entre.
Que ce soit le paradis ou des enfers l'antre,
Il me paraît plus attirant que la morne plaine,
Où j'ai passé tellement de temps à hésiter.
Un dernier regard derrière moi avant d'entrer,
Je m'avance, respire, et vais là où mes pas me mènent.

Les premiers couloirs où j'use enfin mes souliers,
Sont joyeux, teintés de malice et de gaité.
Je les parcours allègrement, en sautillant,
Et malgré quelques passages râpeux ça et là,
J'arrive bien trop vite à mon goût à un endroit,
Où je ressens que j'ai cessé d'être un enfant.

Je chemine à présent dans des rues plus tordues,
Où s'altèrent sols de velours et cailloux pointus.
L'impression générale est un vague tumulte.
Il y à de courts, bons, bons et mauvais moments.
Après quelques tours et cul-de-sac, je comprends,
Je suis entré dans la phase appelée ''l'age adulte''.

Je découvre que dans cette partie du labyrinthe,
Il y a des endroits où des murs le mal suinte,
Où se tapissent des créatures encore plus viles,
Que les minotaures, les gorgones ou les harpies,
Où les crimes côtoient les pires félonies,
Où de visqueuses ombres s'amusent à détruire des villes.

J'ai échappé de justesse à toutes ces horreurs,
N'écoutant pas ceux qui m'y prêchaient le bonheur,
Et j'ai poursuivi mon chemin dans ce dédale,
Mais me sentant fatigué j'ai souhaité trouver,
La sortie, et tout à coup elle s'est dévoilée,
Et heureux, je suis rentré dans la salle finale.

C'est la fin, et je ne regrette pas d'être entré,
Dans cet endroit, cet endroit où j'ai rencontré,
Comme je le prévoyais, de redoutables ennemis,
Mais comme je le prévoyais aussi, de la joie.
Maintenant je me rends compte que j'arrive déjà,
à l'autre bout du grand labyrinthe de la vie.

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